Le dernier Ours Charlotte Bousquet
Editions Rageot 272 pages

Mon avis :

Un énorme coup de cœur !

Je ne pensai pas que ce roman du rayon jeunesse me mettrait une claque pareille.

Un grand roman, je trouve qu’un livre comme celui-ci, engagé écologiquement, qui donne à réfléchir, aussi beau dans son écriture et sa couverture (une pure beauté) mérite vraiment à être connu et à être lu par le plus grand nombre de personne. On ne peut pas, après cette lecture, rester de marbre et ne pas réfléchir à nos actes, à leurs répercutions, sans être moralisateur, ce roman, à travers cette histoire touchante de l’amour d’une jeune femme pour cet ours, le dernier à être né en liberté donne sérieusement à réfléchir et nous touche au plus profond de notre cœur.

En 2520, Karen, petit fille d’une famille en difficulté dans un Groenland fortement touché par les dérèglements climatiques, aperçoit par la fenêtre une maman ours et ses trois petits. Dans des conditions d’extrême nécessité, le père de Karen tue la mère et revends les oursons à un zoo.

En 2037, Anuri, est le seul survivant de sa portée mais aussi le dernier ours né en liberté, Karen, sa soigneuse, sa sœur, sa seule famille, se voit contraint de simuler la mort de l’ours pour le sauver d’une mort certaine, dernière cette décision, les actes plus que discutable de Svendsen, un généticien qui ne recule devant aucune barrière morale pour sa science et l’argent que ses découvertes lui rapporteront.

Nous suivrons le périple de Karen à travers le Groenland, aidée de Sila et Lone, deux jeunes adolescents à qui le sort de Anuri n’a pas laissé indiffèrent.

La fin était inattendue mais très bien amenée, tout en douceur, beaucoup de sagesse dans ce jeune roman, il a ému mon petit cœur de maman.

Résumé : 

Groenland, 2037. Avec le dérèglement climatique et la fonte des glaces, l’île n’est plus qu’une terre désolée. Anuri, le dernier ours blanc né libre, représente la principale attraction du NC Zoo. Il est aimé de sa jeune soigneuse attitrée, Karen, qui voit en lui un frère d’humanité. L’ours polaire suscite en revanche la convoitise et la haine de Svendsen, un scientifique dévoyé expert en manipulations génétiques.

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