Je découvre la plume de Sam Millar par ce roman et je suis bluffée.

Editions Seuil

Mon avis :

Le roman est simple dans sa construction mais très addictif, je n’aime pas utiliser ce terme mais c’est un page Turner.

Le dénouement n’est pas très surprenant mais ce qu’il faut savourer dans ce roman n’est pas l’histoire mais ce qu’elle dégage.

Il emmène de la noirceur et de la brutalité dans cette histoire, Son personnage principal, Karl Kane porte le roman, rustre à la langue acérée et à l’humour noir on ne peut que l’aimer.

Entre ses enquêtes et le meurtre de sa mère qui revient comme une bonne baffe l’auteur a savamment dosé chaque partie pour que le lecteur soit toujours plus en haleine.

Bref il me tarde de me replonger dans l’un de ses romans

Résumé :

Karl Kane, l’irréductible privé de Belfast, est confronté à Walter Arnold, l’homme qui a brutalement assassiné sa mère sous ses yeux, quand il était enfant, avant de le laisser pour mort à côté du cadavre. Quand une très jeune fille disparaît après l’incendie suspect de la maison familiale, Kane le soupçonne aussitôt. De fait, Arnold, inexplicablement libéré après de nombreuses années en prison, séquestre l’adolescente ainsi que Tara, une proie moins innocente qu’il y paraît : elle s’est échappée de Blackmore, une institution pour jeunes personnes « à problèmes », après avoir trucidé l’aumônier, un vrai porc, avec des aiguilles à tricoter (viser les yeux !). Walter Arnold travaille à la terreur, au scalpel et à la violence démente. L’ultime combat entre les deux hommes se révélera sauvage et impitoyable. Sans concession mais éclairé par un humour grinçant, Au scalpel est le plus noir et le meilleur roman de la série.

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